Pour 2010, l’Etat prévoit de libéraliser les jeux, ce qui fera la joie de certains et le malheur des autres. A l’heure actuelle, les jeux et paris sportifs rapporte près de 5,3 milliards d’euros à l’Etat français. Ce bénéfice est plus connu sous le nom d’argent de poche par les spécialistes des finances.
L’Etat compte se désengager du capital du PMU et de la Française des Jeux – en faisant en sorte de remettre des agréments sous la nouvelle autorité de tutelle valable 5 ans.
Les opérateurs de jeux en ligne devraient obligatoirement :
1- avoir une séparation comptable pour les activités exercées sur le territoire français,
2- avoir une domiciliation bancaire des joueurs en France,
3- ne pas rendre anonyme les moyens de paiement,
4- disposer d’un correspondant permanent en France.
La française des jeux ainsi que le PMU sont donc amenés vers une privatisation. Les jeux en ligne deviendront encore plus simples d’accès.
Cette dernière nouvelle rend les spécialistes de l’addiction soucieux ; qui craignent de retrouver en plus de l’addiction des jeux celle d’internet, avec des répercussions sur la vie familiale.
Mais a qui profite donc cette aubaine ?
Trois noms prennent automatiquement place tel que :
*Le groupe Barrière, étant l’une des premières fortunes de France, dont son PDG est Dominique Desseigne. Ce groupe possède plusieurs casinos et également le Fouquet’s de Paris, qui avait été le lieu de congratulation en mai 2007, faisant l’élection du Président de la République, Nicolas Sarkozy.
*On retrouve aussi le groupe Partouche, avec Patrick Partouche, PDG et proche du président. Ce groupe a déjà réussi à obtenir deux licences dont une à Malte et l’autre à Gibraltar. Actuellement Partouche se prépare à lancer son site de jeux en ligne, en France.
*Et enfin se trouve Stéphane Courbit, ancien patron d’Endemol, qui compte aussi ouvrir deux sites de jeux en ligne et profiter de cette manne. En 2004, Nicolas Sarkozy était témoin lors du mariage très médiatisé de Courbit. Alain Minc, un inconditionnel du Président, conseille tel un ami à Stéphane Courbit, qu’il vaut mieux se positionner sur les secteurs qui ne s’ouvrent que maintenant à la concurrence.
Avec la libéralisation des jeux en ligne, internet prend le risque de participer à la hausse de la corruption des joueurs, mais aussi à des opérations de blanchiment ou encore de trucage des paris. En favorisant les fraudes, les joueurs peuvent se révéler avant tout les victimes…
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