Il y a quelques jours de ça, la Cour de Justice de la République a ouvert le dossier concernant Charles Pasqua, un certain Feliciaggi et le célèbre casino d’Annemasse. L’affaire est simple mais compliquée à gérer, l’ancien ministre Charles Pasqua a autorisé l’ouverture du casino d’Annemasse à un présumé « brigand » : Robert Feliciaggi qui a su faire fortune au Congo.
Toutefois le casino en question, acheté environ 5 millions de francs à l’époque, ne respectait pas les règles d’implantation (il y avait déjà trop de casinos présents dans la région) et les deux associés ayant acheté le casino n’était pas claire aux yeux de l’autorité française. Malgré ces deux grandes restrictions, l’ancien ministre accepte la transaction malgré les risques encourus.
Plusieurs années passèrent et le casino d’Annemasse a été revendu à plus de 100 millions de francs malgré les désaccords avec les autorités françaises. Suite à cet événement, la fille de Feliciaggi, a gentiment offert la somme de 7,5 millions de francs pour la campagne aux européennes de l’ancien ministre Pasqua.
C’est à ce moment là que le dossier a été créé. En 2007, l’affaire a fait couler de l’encre et Charles Pasqua a été condamné plusieurs fois suite à ce malheureux incident.
Aujourd’hui, Mr Pasqua se retrouve devant six députés et six sénateurs qui composés La Cour de Justice de la République. Il comparait pour « corruption passive » suite au « Oui » catégorique pour l’ouverture du casino d’Annemasse.
C’est pour cette raison que les juges ont effectués une relation entre la somme versée par la fille de Feliciaggi et la validation du casino durant l’année 1994. Charles Pasqua nie toute l’affaire et semble assez à l’aise face à procès important. L’ancien ministre pointe du doigt le fait qu’il a voulu être candidat lors des élections 2000 et que cette affaire a été comploté pour l’abattre lors de ces élections si importante.
Nous aurons le résultat de ce procès au début du mois de Mai malgré l’immunité parlementaire obtenu par Charles Pasqua qui lui permettra, s’il est coupable, de pourvoir en cassation.
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