Les chiffres d’affaires dans les casinos français ne cessent de diminuer. Les difficultés se font ressentir et les différents plans de survie ne cessent de faire leur apparition. Les établissements doivent adopter toutes les stratégies possibles pour pouvoir faire tourner la roue notamment dans les grands casinos comme Barrière ou Partouche qui ont aussi du mal à tenir. Des réorganisations, des plans de départs volontaires ou encore réduction des tables ou des machines, tout est bon tant qu’on ne met pas la clé sous la porte.
Les chutes des chiffres sur les produits des jeux sont devenues courantes dans les casinos, depuis 2007. Pour cette année 2014, cette baisse a été de 3.5 %. Des diminutions de ce genre, on en a entendu au fil des années, et depuis 2007 l’Association des casinos de France a constaté une baisse totale de 25 %. Les jeux ne sont plus ce qu’ils étaient auparavant, un business qui générait énormément de revenus.
Cette répercussion sur les chiffres a aussi été ressentie au niveau des emplois. En effet, depuis 2007, point de départ de la baisse des produits des jeux, plus de 2500 emplois ont disparu. Les causes de cette crise au sein des casinos terrestres sont assez nombreuses. Il y a eu en outre l’obligation de vérifier les identités à l’entrée, l’interdiction de fumer et la crise économique mondiale. L’existence des jeux en ligne a aussi contribué à cette grosse perte au niveau des casinos terrestres.
Depuis ces dernières années, les plans de départ volontaires sont de plus en plus courants. Actuellement, le groupe Barrière est contraint de se séparer de ses salariés dans le casino de Barrière. 36 salariés au sein du casino et 39 dans ses 3 hôtels devront quitter leur poste. Il faut dire que le casino de Deauville en Calvados a déjà enregistré depuis peu une baisse. Outre le groupe Barrière, ces dernières années, Trouville et Niederbronn-les-Bains ont connus les mêmes situations.
Il y a aussi une autre situation qui vient aggraver celle qui est présente actuellement. Les postes vacantes ne sont plus remplacées aujourd’hui. De même, la sous-traitance de la restauration devrait être légale dans peu de temps, ce qui engendrera encore plus de perte d’emplois. Actuellement, les nouveaux emplois ne sont pas encore prévus dans le secteur des casinos. Ils envisagent plutôt de diversifier les profils pour apporter plus dynamisme, mais aussi pour garder une stabilité au niveau des emplois.
Un autre problème vient encore s’ajouter au reste, il y a une répartition inégale des casinos sur tout le territoire français. En effet, d’autres en disposent d’un peu trop si d’autres en ont moins. C’est le cas de la Bretagne ou encore de Morbihan. Certains groupes se plaignent en outre d’une baisse considérable quand les casinos se concentrent un peu trop dans certaines zones. C’est en effet le cas par exemple du groupe Barrière, qui a vu chuter le nombre de ses machines en 6 ans à Larmor-Plage de 70 à 37.
Toutefois, si le problème de la répartition est réglé, de nombreux casinos auront encore leur place sur le territoire français.
Laisser un commentaire