Tous les jeux d’argent comme les paris sportifs, les jeux de casinos, le loto ou encore le PMU doivent rester des jeux de loisirs et de divertissement. Ils sont là pour nous apporter du rêve, du plaisir et parfois pour les plus chanceux la possibilité de gagner de gros gains avec par exemple les jackpots progressifs.
Cependant certaines personnes, emportées par l’appât du gain, peuvent devenir dépendantes aux jeux. Les sensations toujours plus fortes, l’excitation et le stress à vouloir toujours gagner plus ou à récupérer ses pertes accumulées sont des pièges à éviter.
Le jeu peut devenir au même titre que la drogue une addiction, il devient un besoin irrésistible et obsessionnel, on parle alors de dépendance aux jeux quand celui-ci est le principal centre d’intérêt, voire l’unique au détriment des autres activités (relationnelles, professionnelles, scolaires, sportives, etc.). Les joueurs pathologiques ont un comportement ressemblant à celui induit par la consommation de drogue. Ils se rencontrent dans tous les milieux sociaux et souffrent mentalement avec des troubles de l’humeur.
Le jeu peut conduire certains joueurs à des situations financières, sociales et familiales difficiles et compliquées.
Dans notre pays, il faut savoir que le chiffre d’affaire des jeux autorisés (Loto, jeux de grattage, casinos…), à été multiplié par 400 entre 1960 et 2006, passant de 98 millions d’euros à 37 milliards d’euros. Cette croissance exponentielle des jeux en ligne explique en partie l’accroissement de la dépendance aux jeux.
Comment détecter une dépendance aux jeux
Certains signes peuvent nous permette de prendre conscience de cette dépendance sur nous-mêmes ou un proche. Il est important de réagir rapidement !
Si les jeux d’argent font partis de votre quotidien alors posez-vous ces questions et analyser votre comportement face aux jeux :
- Le jeu vous apporte t-il des insomnies ?
- Le jeu rend t-il votre vie de famille malheureuse ?
- Prenez vous du temps de travail pour jouer ?
- Le jeu entraine t-il une baisse de vos ambitions ?
- Le jeu nuit il à votre réputation ?
- Ressentez vous le besoin de rejouer aussitôt après une perte ou un gain ?
- Jouez-vous jusqu’à votre dernier centime ?
- Empruntez-vous de l’argent ?
- Jouez-vous pour recouvrer vos dettes financières ?
- Vendez vous des objets ou autres pour obtenir de l’argent pour jouer ?
- Ressentez-vous des sauts d’humeur après le jeu ?
- Avez-vous le besoin de jouer pour fêter un événement ou une mauvaise passe ?
- Avez-vous commis un acte illégal pour le jeu ?
Si à toutes ces questions vous avez répondu oui à plusieurs d’entres elles c’est que vous avez une certaines dépendance aux jeux et que nous allons découvrir les conséquences d’une addiction et comment y remédier.
Les conséquences d’une dépendance aux jeux
Tout d’abord la dépendance aux jeux, suscite des soucis financiers. Pris dans un engrenage à vouloir par exemple récupérer les gains perdus, le joueur perd de plus en plus d’argent. Cela entraîne des dettes de plus en plus importantes, car une fois son patrimoine épuisé, il s’endette et se voit aller jusqu’à emprunter, voir il peut être amené à commettre des fraudes (vol, impayés…) afin de se procurer l’argent nécessaire pour continuer à espérer à tout prix récupérer les gains perdus ou remporter le jackpot.
Ensuite la dépendance entraîne un repli sur soit même qui peut engendrer des problèmes familiaux ainsi qu’avec son entourage. Cela se traduit par de l’irritabilité, nervosité, et devient sujet aux insomnies. Le joueur se retrouve de plus en plus seul à force de mensonges qui contrarient sa famille et amis.
Au niveau professionnel, les conséquences peuvent être tout aussi désastreuses. Cela se remarque au niveau de la motivation de la personne, de son stress, de son irritabilité, et il n’est bien entendu plus productif.
La première étape donc pour un joueur, est de prendre conscience du problème, car cette prise de conscience une fois établit, le joueur va pouvoir, se diriger vers les recommandations et solutions pour éliminer cette addiction aux jeux.
Les recommandations et aides aux joueurs dépendants
Si vous prenez conscience de votre dépendance et addiction aux jeux, il faut à partir de ce moment là prendre les choses en main en commençant à ne pas restez seul, car les problèmes d’addiction aux jeux ne sont pas à prendre à la légère.
Il est préférable dans un premier temps d’en parler à votre médecin, puis de consulter des organismes spécialisés et formés dans ce domaine.
Il faut éviter toute tentation de jouer. On peut aujourd’hui se faire interdire de casino, et si on a prit l’habitude de jouer sur des casinos en ligne, il convient alors de supprimer tous logiciel les concernant ainsi que leur liens. Evitez d’entrer dans des endroits comme des PMU ou marchand de jeu à gratter ou de Loto. Rien de doit vous faire penser aux jeux et vous susciter à jouer.
Vous pouvez également limiter vos ressources d’argent, en supprimant par exemple votre carte bancaire, chéquiers, etc.
Ces quelques règles ne vous suffiront pas à vous éliminer toute addiction, donc un suivi prolongé est nécessaire à tout sevrage.
Voici quelques organismes et associations d’aides aux addictions. N’hésitez pas à solliciter leur aide.
SOS JOUEURS : est une association créée en 1990 à but non lucratif, où les intervenants sont des professionnels spécialistes des addictions et dépendance aux jeux. C’est un centre de traitement et de prévention du jeu pathologique et sont soumis au secret professionnel.
RIENNEVAPLUS.ORG : est une association à but non lucratif, composée d’une équipe d’intervenants spécialisés dans le domaine des addictions. C’est un centre unique en Europe basé à Genève sur la prévention du jeu excessif et qui a pour mission de prévenir sur les conséquences dommageables à l’utilisation excessif des jeux d’argent.
ADDICTEL : est le dispositif performant, d’envergure nationale mis à la disposition des joueurs en difficulté et qui répond à 100 % de vos besoins avec près de 10 000 cas traités par an. Il existe une écoute psychologique 24h/24 et 7j/7, par des professionnels, et un suivi psychologique.
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