Une étonnante opinion de Christian Kalb, spécialiste de CK consulting, questionné par le MoneyWeek. En effet Christian Kalb explique qu’ « on espère beaucoup trop d’argent des paris. On a fait miroiter des choses aux gens. Les sommes pour le mouvement sportif ne seront pas énormes ».
D’abord, il est faux de dire que tout le sport va en profiter. 80% des retombées iront au football » ajoute Bruno Lalande de TNS Sport, car en effet si le naming (une pratique de sponsoring) est sûrement très attirant concernant les clubs, cela reste en moins pour les paris sportifs, qui seront légalisé en 2010 en France. D’après lui l’ouverture du marché sera particulièrement captivante dans le sens où elle conduira de tous nouveaux annonceurs.
Le professionnel Christian Kalb confirme toutefois ce jugement et ajoute qu’ils espèrent beaucoup trop de rendements sur les paris. S’il l’on regarde du côté de l’Italie, le marché similaire à celui de la France, seulement 80 millions d’euros est reverser à l’ensemble du sport ultramontain alors que la masse des jeux d’argent rapportent 4 milliards d’euros dont 1 milliard d’euros concernant les jeux en ligne. Cela représente tout de même dix fois moins comparé au moment où les paris étaient soumis à l’administration de l’Etat.
D’ici 2015, lorsque uniquement les jeux en lignes seront ouvert, on estime en France à hauteur de 1 milliards d’euros pour les paris. Dans l’ensemble du sport français il est fort possible que le montant se situe entre 17 et 25 millions d’euros de rendements. Il faudrait être « aveugle » pour ne pas voir la différence quand on sait tous que le foot de l’hexagone maintien 600 millions d’euros à l’année de droits télévisés. D’après le spécialiste Kalb, les paris sportifs évoquent plus un danger, qu’une source de revenus.
La France quand à elle souhaite encadrer strictement le domaine pour éviter des affaires de corruptions qui ont eu lieu là où les paris étaient légalisés. C’est pour cela que le gouvernement français tente actuellement de mettre en place une loi ‘assez raisonnable’ qui pourrait amener la France à un exemple à suivre dans le domaine.
Christian Kalb content de cela ajoute que « la corruption s’immisce lorsqu’on peut parier sur le détail des matches comme en Grande-Bretagne. Il y avait cent quatre-vingts formules de jeu différentes sur la finale de la Ligue des champions. En France, cela sera beaucoup plus restrictif, ce qui éloigne le danger. »
L’objectif final est de faire en sorte que la pelouse d’un stade reste identique avec sa verdure et non ressemble à un tapis vert de casino. Et si jamais un actionnaire ou même un joueur se retrouve en faute, il pourrait alors se voir faire face à des pénalités importantes !
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