Certains secteurs comme les jeux d’argent mais aussi les parfums et produits de luxes sont freinés par le protectionnisme du gouvernement français qui veut protéger les consommateurs avant tout. Rappelons que les achats sur internet en France ont représenté 85% des ventes par correspondance en 2009 et on a vu de nombreux cas où la France cède devant la pression des principaux acteurs d’un marché comme cela a été le cas pour la vente de lentilles* par correspondance.
Pour les jeux d’argent sur internet, le gouvernement français sont en train de lever l’interdiction pour les jeux de poker et pari sportif, avec une réelle volonté de contrôler ce marché lucratif. En effet, avec la Française des jeux et le PMU, il est difficile de partager les joueurs français avec d’autres opérateurs puisqu’il est estimé que les français dépensent 60 millions par jour dans des jeux d’argent. Mais ce chiffre n’inclut pas les recettes des jeux de casino en ligne. Le cabinet Precepta estime d’ailleurs le marché total des jeux en ligne (opérant légalement et illégalement) entre 2,3 et 3,1 milliards d’euros.
Aujourd’hui, le gouvernement français n’est pas le seul à vouloir se battre contre ces opérateurs de jeux en ligne. En ce moment, le procès des cybercasinos a lieu au tribunal correctionnel de Paris et Les casinos terrestres ont décidé de mettre terme à une concurrence qui leur parait illégale. Hors, selon les avocats de la défense des opérateurs de casino , ont mis en évidence que la France n’est pas en droit de pouvoir juger ces opérateurs puisque les opérations sont hors territoire français et que le fait d’avoir le site traduit en français, ne donne en aucun cas aucun pouvoir juridique. On pense donc que le France va devoir faire appel à l’arbitrage de la commission Européenne.
Affaire à suivre…
*la société lentillesmoinscher.com a du s’expatrier en Allemagne afin de contourner l’aspect juridique français où la VPC de lentilles est interdite si vous n’avez pas d’opticien conseillé en magasin. La directrice de la société a renvoyé la question à Bruxelles et depuis l’autorité française a revu et modifié la législation.
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