Les pays européens sont tous sur la défensive concernant les jeux d’argent virtuels. Comme la Suisse, la Norvège envisage de fermer le marché aux sites étrangers. La décision va bientôt être prise et le gouvernement est déjà prêt, pour procéder à cette requête. La lutte commence entre ces sites et l’administration norvégienne.
Les banques sont mises sous pression pour favoriser la lutte
L’État norvégien souhaite contrôler leur marché. Étant un secteur très productif, l’administration souhaite éloigner les opérateurs étrangers. Leur moyen de pression est de bloquer les transferts d’argent des palaces de jeux d’argent; cela, en forçant les banques à ne plus les accepter. Ainsi, l’État a dicté une loi concernant cette régulation. Cela dit, tous casinos virtuels étrangers qui ne seraient pas licenciés dans le pays seront obligatoirement bloqués. Les banques doivent procéder au blocage concernant tout échange avec ses palaces de jeux. L’avenir des divertissements virtuels dans le pays tournerait à la faveur des casinos nationaux. Sans licence ou autorisation légalisée, les sites étrangers ne seront, en aucun cas, admis. En attente de l’approbation de la Commission Européenne face à cette décision, l’État vise à ce que cette nouvelle loi soit opérationnelle dès le 1er janvier 2019.
Les casinotiers étrangers jouent un chiffre très important, l’État veut s’en emparer
La Norvège a bien constaté que les sites étrangers accumulaient un chiffre d’affaires bien important. Surveillées par la NGA ou l’Autorité norvégienne des jeux, en 2016, ces plateformes ont perçu en tout un chiffre d’affaires de 256 millions de dollars. Un chiffre qui a préoccupé la NGA. De plus, l’an dernier, on a remarqué que le chiffre d’affaires est monté jusqu’à 500 millions de dollars. Néanmoins, les enjeux étaient très importants. Une finance pareille était de mise pour eux. C’est alors que l’an dernier, une ordonnance a été mise en place pour stopper les transactions des banques aux casinotiers ne disposant pas de licence sur le territoire. C’était donc le premier coup bas pour les opérateurs internationaux. La lutte a commencé depuis l’émission de l’ordonnance le 29 mars 2017. Cependant, parmi cette société internationale, certains se sont défendus, en disant que la NGA a fait « une violation du droit de l’Union Européenne ». Mais étant donné que l’administration a déjà soumis ce texte aux yeux de la Commission Européenne. Ils attendent donc juste leur approbation. Reste à savoir donc si la Commission Européenne sera d’avis sur cette loi. Notamment, la période de statu quo obligatoire se terminera au 5 septembre.
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