L’ARJEL vient de publier son bilan pour l’année 2016 en ce qui concerne les jeux d’argent en ligne et les résultats sont très satisfaisants dans l’ensemble. Dans la foulée, les paris sportifs confortent sans surprise sa place. De même, le poker en ligne apporte toujours un résultat assez faible. Le marché français des jeux d’argent en ligne est toujours entaché par le problème de licence qui le rend gris, ni blanc ni tout à fait noir.
Les paris sportifs toujours en première place
Le rapport de l’ARJEL révèle les mêmes tendances, mais avec une augmentation sur les paris sportifs. En effet, ils continuent à être la base solide des chiffres des jeux en ligne. Son succès est grandissant et cela se constate après des comparaisons faites avec les années précédentes. Pour preuve, les mises ont enregistré une hausse de 45 % par rapport à 2015. Pour l’ARJEL, cette hausse considérable est le fruit des opérations de séduction suite à des évènements sportifs importants comme L’Euro et les Jeux olympiques de Rio.
Les opérateurs ont eu des occasions en or pour concevoir des offres adaptées et ainsi tiré de très gros bénéfices. Ce qui explique la différence avec les chiffres de 2015. Les conclusions tirées ont permis de constater que les paris sportifs ont enregistré le double des chiffres des paris hippiques. Cela s’explique par un manque réel de dynamisme dans ce secteur. Il n’y a pas de nouveaux joueurs et aucune nouveauté pour attirer les parieurs contrairement à ce qui se passe dans les paris sportifs.
Pour les autres jeux
Outre les paris sportifs, les mêmes constats ont été révélés pour le cas du poker en ligne. Une petite hausse est enregistrée dans les tournois, mais dans les parties en argent cash, l’activité est toujours en baisse. C’est le système de taxation qui constitue un problème réel dans ce secteur. Les taxes sont prélevées sur les mises contrairement à d’autres pays européens qui le font sur les gains. Ainsi, les opérateurs sont toujours perdants, car lorsqu’ils font une perte (un gain encaissé par le joueur) ils sont toujours taxés. L’ajout de nouvelles variantes dans le poker a cependant eu une certaine répercussion malgré une ambiance aussi morose dans les chiffres.
Cela a eu pour conséquence en décembre une augmentation dans le cash-game. Pour rappel, certaines variantes ont été rajoutées à celles qui existent déjà comme le Stud et le Razz. C’est une preuve incontestable que les joueurs demandent à ce que des nouveautés soient intégrées dans le secteur. D’après Charles Coppolani, Président de l’Arjel, il est indispensable de protéger les joueurs. Pour cela, il n’y a qu’une seule solution qui est le marché agréé. Pour lui, c’est la raison pour laquelle il est impératif que cela se maintienne pour que l’équilibre règne entre un marché solide et attractif.
A cela s’ajoute aussi la nécessité d’y ajouter une offre qui permet un vrai divertissement, tout en restant responsable. D’après lui, ce type d’équilibre est possible et envisageable.
Laisser un commentaire