À l’occasion de l’International Associaton of Gambling ou IAGR, l’Arjel a été invité à se prononcer sur la situation de la régulation des jeux en ligne en France. Son président Charles Coppolani a été tenu en outre à présenter les perspectives sur l’évolution de la régulation. En outre, il a également mis le point sur le besoin de pousser un peu plus, à un rythme plus avancé les changements au niveau du secteur des jeux. Cette conférence s’est tenue à Lima, devant de nombreuses personnalités de l’univers du gambling.
Le président de l’ARJEL continue encore, comme à chaque conférence annuelle, d’alerter les régulateurs des 4 coins du monde et de plusieurs spécialistes en la matière sur la situation des jeux en France. Pour Charles Coppolani, le chemin a été le même. Il n’a pas hésité comme il le fait chaque année à se prononcer sur la situation préoccupante du marché des jeux en ligne.
Il a souligné le peu d’opérateurs qui exploite le marché et le problème d’équilibre financier des acteurs du secteur. C’était encore une fois une occasion de sonner l’alarme et de rappeler que des mesures qui ont déjà été avancées depuis années sont encore des dossiers soumis à étude aux législateurs. Ces derniers semblent les avoir oubliés.
Le président de l’ARJEL ne perd pas encore espoir et continue de clamer ses demandes. Parmi elles, l’ARJEL projette la réduction des coûts sur la régulation, mais en offrant une sécurité et un contrôle plus renforcé. Il y a également d’autres propositions notamment que les bénéfices de la fiscalité pour les opérateurs vont aux produits bruts des jeux et non dans l’assiette des mises.
Charles Coppolani insiste sur ce sujet et souligne que la fiscalité qui se fonde sur les mises est trop lourde et fait obstacle à l’attractivité du marché légal. Ce dernier ayant toutes les peines du monde à avoir un développement stable. Toutefois, l’ARJEL a peu d’espoir, car les mêmes demandes sont réitérées chaque année sans qu’il n’y ait de réponse.
Le pouvoir de la décision appartient au législateur, mais cela dépend de ses priorités souligne le président de l’ARJEL. Il rajoute que les points peuvent aussi être différents et en tant que régulateur son action est limitée. Il n’a pas hésité en outre à blâmer indirectement le législateur sur ses priorités et son aptitude à pouvoir comprendre la situation. Il n’a pas omis aussi de souligner que la limitation des offres des jeux en ligne est un vrai handicap pour son développement.
En clair sa demande est assez simple : accélérer la cadence des changements au niveau du secteur des jeux en ligne.
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