Doucement, mais sûrement le groupe Partouche se réconcilie avec les bénéfices et la croissance. Sa situation financière, dans le rouge lors des exercices précédents, retrouve une certaine stabilité plutôt rassurante. En effet, les trois dernières années d’exercice ont été très difficiles pour le groupe. Des pertes importantes ont été comptabilisées, un vrai coup dur pour les nombreux établissements terrestres Partouche. Mais le groupe a réussi à assainir ses finances et à engranger un profit net. Il faut croire que la crise n’a pas eu raison du deuxième plus grand acteur dans le domaine des jeux d’argent en France.
Une stratégie de restructuration qui a porté ses fruits
Le groupe Partouche, au terme de l’exercice 2013-2014, affiche enfin un résultat positif. Un bénéfice de 5,3 millions d’euros est enregistré après une perte de 4,4 millions d’euros lors de l’exercice 2012-2013. Cette bonne nouvelle arrive après sept longues années de galère, provoquée par de sérieuses difficultés en termes d’exploitation et de rendement.
La crise a frappé de plein fouet les activités du groupe Partouche puisqu’elle a diminué le pouvoir d’achat des Français. Les taux de fréquentation des casinos ont diminué et les recettes en ont beaucoup souffert. Le développement des jeux en ligne vient s’ajouter à cette crise lancinante. Les joueurs ne se déplacent plus, beaucoup apprécient la perspective de parier depuis leur domicile.
Le travail de restructuration mené par le groupe Partouche lui a permis de sortir la tête de l’eau et de renouer avec le profit. Le casinotier a concentré une grande partie de son énergie sur les problèmes d’exploitation et de rentabilité par le biais d’un plan de sauvegarde. Les efforts entrepris ont donné les résultats escomptés puisque le groupe a évincé la concurrence grâce à sa stratégie savamment pensée.
Le ralentissement des activités de l’ordre de 2,1 % enregistré cette semaine dans le secteur des jeux de casinos est la preuve que Partouche a fait un réel exploit. Cependant, ce résultat positif et ce profit de 5,3 millions ne sont pas seulement dus à l’amélioration de la rentabilité grâce aux efforts engagés sur les activités des casinos. Une partie vient en fait des quelques cessions d’actifs pour réduire les dettes du casinotier.
En effet, le groupe Partouche a cédé les établissements de Knokke, de Dinan, de Deauville, du Hilton et de Lyon. Ces opérations de cession continueront encore pour cette année 2015 afin de réorganiser au mieux les dettes du groupe. Le Garden Beach de Juan-les-Pins est le prochain sur la liste des cessions prévues par le groupe Partouche.
Il va sans dire que le second plus grand acteur dans le secteur des jeux d’argent en France a su trouver la bonne méthode pour contrecarrer la crise et concurrencer, autant que faire se peut, les casinos en ligne qui prennent de l’envergure. Le groupe entend bien continuer sur sa lancée et profiter de ce mouvement favorable qui lui a permis de faire ce rebond considérable.
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