Après l’ouverture des jeux en France avec des agréments avec 17 licences pour 11 opérateurs, le marché français reste le moins stimulant d’Europe pour les organisateurs et opérateurs de jeux. Cela est le résultat d’une étude faite juste après l’ouverture des jeux.
Les principaux défauts de ce marché est la réglementation stricte et surtout une fiscalité élevée, c’est ce que nous explique Francis Merlin, délégué du salon international iGaming Exchanges. Par exemple, la fiscalité est de 2% pour le poker et de 7,5% sur les paris hippiques, ou encore la France est l’unique pays à imposer les opérateurs à faire des accords avec les détenteurs des droits sportifs.
Nous rappelons aussi que le bingo et les jeux de casino restent interdits en France et que cela représente apparemment plus de 30% de pertes de CA.
Cependant, le potentiel figure parmi les meilleurs en Europe. Pas moins de 30 millions de joueurs réguliers ou occasionnels qui permettent de dégager 37,5 milliards de chiffres d’affaires. Ces chiffres sont estimés à la hausse grâce aux nombreux smartphones qui circulent sur le marché et particulièrement optimisés pour prendre des paris de n’importe où. Les opérateurs l’ont compris et font des sites et plates formes compatibles.
Les paris hippiques représentent en France le premier marché européen avec plus de 7 millions de joueurs. Il est le deuxième mondial. Les opérateurs ont quasiment tous prévus la possibilité de prendre des paris sur les mobiles, dans le but de continuer cette évolution. L’estimation du chiffre d’affaire pour ces paris hippiques en 2010 est estimé à 800 millions d’euros.
Il semble donc que l’état Français souhaite maîtriser et tirer profit de ce marché qui présente un des plus forts potentiels européens. Les joueurs quant à eux ne sont pas tous du même avis et se pose la question si cela vaut encore le coup d’utiliser des sites légaux comparé à la concurrence européenne offrant des cotes toujours plus importantes.
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