Le 20 juillet dernier, une nouvelle loi légalise la construction de casinos sur le territoire nippon. Cette décision vise un objectif bien précis, celui de renforcer la croissance économique sur le long terme. Mais un problème persiste déjà, bon nombre de Japonais sont déjà dépendants aux jeux d’argent selon la presse locale.
Les jeux d’argent, un secteur déjà en pleine expansion
Au Japon, les choses ont bien changé après l’adoption d’une loi qui autorise l’implantation d’un casino dans l’archipel. En effet, les maisons de jeu étaient interdites depuis des années en raison de la lutte contre les pratiques illégales et les fraudes en tous genres. Depuis le 20 juillet, la promulgation du texte suscite déjà des réactions auprès des exploitants. En clair, au moins trois sites ouvriront leurs portes au début de l’année 2020. Le dossier a été fortement appuyé par le Premier ministre Shinzo Abe et estime que l’installation d’un complexe touristique comprenant un casino représente une stratégie efficace pour relancer l’économie du pays.
Le Nihon Keizai Shimbun pense que d’ores et déjà, de nombreuses mairies ont déjà donné leur aval, ce qui encouragerait l’apparition de plus d’établissements de jeux. D’ailleurs, des opérateurs étrangers projettent d’invertir des sommes colossales et profiter de l’aubaine en vue d’accroître leur chiffre d’affaires. De plus, les jeux d’argent existent déjà comme le fameux pachinko qui génère au moins 21 000 milliards de yens soit plus de 160 milliards d’euros chaque année. Avec l’avènement des casinos en ligne, les Japonais peuvent accéder à des jeux variés tels que le pachinko qui ressemble aux machines à sous, les courses hippiques, le loto sportif, les courses des bateaux et bien d’autres. Il va sans dire que la population profite d’un large choix d’options de divertissement. Par conséquent, les joueurs addicts augmentent progressivement rapporte le Mainichi Shimbun.
Selon les informations du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales en 2017, 3,2 millions de Japonais ont été dépendants à un moment de leur vie. Dans le but de limiter les complications, le gouvernement envisage de mettre en place des mesures de prévention. La formule consiste à réduire le temps de connexion à seulement trois fois par semaine et à dix jours par mois ainsi que de fixer un droit d’entrée d’une cinquantaine d’euros. Toutefois, ces solutions ne devraient pas éradiquer complètement l’addiction sur le long terme.
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