Loto-Québec maintient son statut de monopole des jeux d’argent en ligne dans le pays en affichant une croissance et des revenus allant jusqu’à 1,4 milliard de dollars canadiens. L’opérateur vient de publier ses résultats au cours de la première moitié de l’année fiscale et aux vues des chiffres, l’entreprise a engrangé près de 930 millions d’euros, de quoi satisfaire les principaux intéressés.
Des transactions plus que rentables
Sur ses opérations en ligne, Loto-Québec a enregistré une période hautement concluante avec un chiffre d’affaires en constante progression. En effet, ses bénéfices ont augmenté de 6,3 % pour 721, 6 C$, 483 millions d’euros. Au niveau des offres, Loto-Québec ne lésine pas sur les moyens pour fournir des services adaptés à tous les budgets. Ses produits en ligne se composent, par exemple, des loteries, l’une des plus lucratives. Elles profitent d’une croissance de 15,6 % pour 467 C$ millions et la plateforme de jeu officielle, « EspaceJeux », a fait un bond de 32,6 % pour 49,3 C$ millions. Le casino propose une multitude d’options de divertissement notamment des machines à sous, des jeux de table ainsi que du vidéo poker. Les bandits manchots proviennent de développeurs réputés dans le secteur comme Nyx Gaming, IGT ou encore Big Time Gaming. Quant aux passionnés du poker et des jeux de table, la sélection renferme plusieurs variantes.
Cette croissance s’explique par la volonté du gouvernement d’écarter la concurrence étrangère. Cet été, une loi anticonstitutionnelle a été présentée à la Cour Supérieure du Québec visant à couper l’arbre sous les pieds des casinos en ligne outre que Loto-Québec. Néanmoins, cette tentative constitue une méthode non conventionnelle face aux règles mises en place concernant la libre concurrence. Il va sans dire que cette norme n’a pas du tout plu à la majorité des joueurs puisque le texte voulait bloquer les adresses IP interdisant l’accès aux joueurs canadiens de la province du Québec. Au final, la Cour Supérieure a catégoriquement refusé cette demande privilégiant avant tout les avis des consommateurs. Il semble que le gouvernement du Québec ne lâche pas si tôt l’affaire puisqu’il a fait appel de la première décision et a essuyé encore une fois un refus. Ce dernier ne laisse pas tomber et selon les informations recueillies, prépare déjà une nouvelle offensive afin de préserver la totalité du marché des jeux en ligne.
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