Ce sont de mauvaises nouvelles qui se présentent en Europe, les nouvelles sont d’ailleurs à l’international. La législation devient plus raide et plus stricte dans beaucoup de pays du monde. On peut citer dans ces durcissements de la loi l’interdiction de la publicité, la fermeture de plusieurs casinos ou encore des établissements des paris sportifs. Vous admettrez que ces nouvelles sont attristantes.
Décision tardive du sénat aux Pays-Bas
Ils mettent du suspense dans l’histoire dira-t-on. Le sénat ne semble pas du tout décidé quant au projet de loi concernant la législation des jeux d’argent en ligne compte tenu du temps de « réflexion » qu’il prend. Si depuis 2 ans déjà, le sénat n’a toujours pas donné suite à cette affaire, la chambre basse, elle, l’a déjà approuvé depuis un certain temps déjà. Cette attente pose problème au président de l’organisme de régulation ainsi qu’à tous les joueurs néerlandais, sans oublier tous les opérateurs du pays. Prenant en compte que l’étude de cette affaire devait reprendre après les pauses parlementaires d’été, nous sommes pourtant en novembre et rien ne semble signaler une prise de décision du sénat.
Du côté de l’Italie et de L’Espagne, c’est une marche vers l’interdiction des publicités sur les jeux d’argent prévu pour 2019
C’est un décret sur l’interdiction de publicités concernant les jeux d’argent qui sera apparemment promulgué à partir de janvier 2019 en Italie. La raison indiquée par le gouvernement italien est de limiter les risques d’addiction que les jeux d’argent comportent. À peine la nouvelle s’est-elle propagée dans le pays que des protestations se font entendre un peu partout. L’agence de santé italienne elle-même parle de ce décret mal placé en affirmant qu’une enquête aurait été menée donnant des résultats assurant que l’interdiction de publicités ne saurait réduire le nombre de joueurs compulsifs puisque seuls 19 % des adeptes de jeux d’argent italiens connaitraient l’influence de la publicité.
Pour l’Espagne, c’est une répétition. La raison de la prise de décision d’une interdiction contre les publicités viendrait d’abord du fait que l’Espagne est le premier pays de l’Europe pour sa participation aux jeux d’argent, étant donné que près de 75 % des Espagnols ont joué ne serait-ce qu’une fois durant la période des douze mois derniers. Toujours dans le but de limiter les dégâts sur les joueurs, le gouvernement hispanique a dévoilé ses desseins pour la limitation des publicités sur les jeux d’argent. Une décision ferme, puisque déjà soumise et approuvée par l’Union européenne par le biais prévisionnel espagnol pour 2019. Ces restrictions imposées seraient tout à fait similaires à celles mises en place dans l’industrie du tabac.
L’Albanie pourrait connaitre une interdiction des bureaux de paris sportifs
A l’heure actuelle, l’interdiction qui plane au-dessus de la tête des joueurs albanais n’est qu’un projet de loi encore à discuter. Cependant, le gouvernement a récemment annoncé son désir d’interdire sur le territoire albanais les 4 000 bureaux de paris sportifs dès janvier 2019. C’est apparemment une lutte contre les pratiques illicites du jeu d’argent ainsi que pour réduire la dépendance au jeu qui aurait des conséquences notables sur le comportement social des joueurs albanais étant donné que ce pays est classé parmi les plus pauvres en Europe. Les sanctions pour les médias continuant de diffuser des publicités ont déjà été décidées. Un projet dont le parlement déterminera la tournure des évènements, ce dernier pourrait pencher un peu plus vers un refus en raison de l’économie. Grâce aux taxes des paris, l’État aurait empoché cette année plus de cinquante millions.
Le gouvernement d’Israël et son aversion pour les jeux d’argent
Ce n’est un secret pour personne lorsqu’on parle du désir d’Israël de restreindre l’accès aux jeux d’argent. Il a déjà travaillé pour une campagne contre les casinos en ligne dont les résultats n’ont pas été satisfaisants menant donc au forçage de main aux FAI pour le blocage de nombreux sites non autorisés se basant sur la mise en application de la loi promulguée l’an dernier. Cette loi permettant aux autorités locales de bloquer tous les sites suspects pouvant être impliqués le terrorisme ou les activités criminelles ainsi que la publication de contenus pornographique. Les motifs de ces blocages et des actions contre les e-casinos sont néanmoins assez obscurs, remettant ainsi la fermeture des sites susdits en question. Remarque : certains des sites ne traduisent pas le contenu de leur plateforme en hébreu, dont les causes est l’interdiction à l’utilisation de la crypto monnaie pour les joueurs, l’arrêt des machines à sous pour la loterie nationale et la prohibition des paris sur les courses.
Aux Philippines, c’est le même refrain
D’abord un gel d’attribution des licences de jeux, l’interpellation de 2 500 joueurs de la région de Bicol pour pratique illégale de jeux d’argent en moins d’un an par l’organisme de régulation PAGCOR, ensuite la saisit d’une somme de 400 000 pesos ainsi que 800 procès en justice. De graves évènements pour les joueurs philippins. Leur président, affiche d’ailleurs son hostilité concernant les jeux d’argent en tous genres en médisant sur les deux futures constructions casinotiers sur le territoire. Il a d’ailleurs demandé la fermeture des casinos de l’ile de Bocaray pour la fin du mois d’octobre de l’année prochaine.
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