Suite à une plainte apportée par un regroupement des grands casinos terrestres tels que Barrière, Tranchant, Joagroupe ainsi qu’une centaine d’autres casinos présents sur le territoire français, face à Bwin, Unibet, SportingBet et 888.Le jugement a été donné il y a quelques jours et a onzième chambre du tribunal correctionnel de Paris a décidé de rejeter la plainte pour cause de « Absence de préjudice direct ».
Depuis plusieurs années déjà, les groupes de casinos terrestres subissent le développement impressionnant de casino sur internet géré par de grandes sociétés internationales. C’est pourquoi les casinos français on décidé d’aller devant les tribunaux pour pointer du doigt leurs rivales en citant une « concurrence déloyale ».
Une concurrence déloyale ? Il n’est pas faux que les casinos en ligne ne sont pas implantés sur le territoire français, ni européen pour certains, et fournissent aux joueurs français des sites avec des bonus très intéressants. Avec l’arrivée de nombreuses lois restrictives dans les lieux publics, pour ne pas citer la loi anti-tabac, ou encore la gestion très stricte des personnes considérées comme « droguées » aux jeux d’argent. Tous les éléments cités précédemment engendrent des pertes considérables pour les groupes de casinos réels.
Le tribunal correctionnel de Paris a donc décidé de rejeter la demande faite. Pour cause, l’absence de préjudices directs. L’avocat du groupe Bwin est ravit de ce verdict, tout comme Unibet, SportingBet et 888.
Toutefois, le créateur de la société Tranchant, Georges Tranchant, n’est pas du même avis que l’avocat de Bwin puisqu’il ne veut pas en rester sur cette décision et compte faire appel dans les mois à venir.
L’ouverture du marché des jeux d’argent peut-elle débloquer la situation est remettre les compteurs à zéro ? La situation s’annonce compliquée pour les deux parties. Lorsque nous observons les partenariats misent en place par les autres groupes de paris sportifs ou encore de poker en ligne, la concurrence n’est pas prête de se terminer, mais plutôt de commencer.
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