D’après le quotidien la Tribune, la société Stanley International Betting a engagé un recours devant le Conseil d’Etat. La priorité de la société anglaise en difficulté est de contrer le monopole des établissements déjà sur le terrain, afin d’installer ses propres actions des paris sportifs.
En aout dernier, Stanley International Betting a déposé ce recours devant le Conseil d’Etat avec les motivations de l’ouverture du marché futur des paris sportifs à la concurrence qui provoque une fissure dans le monopole de la FDJ et du PMU.
L’avocat Asim Singh du cabinet Alerion, au service de la société Staley International betting indiquera que «Le monopole est rompu sur Internet. Nous ne voyons donc pas pourquoi il serait maintenu dans le réseau physique. D’après le législateur, des raisons impérieuses d’intérêt général, comme la lutte contre la fraude, justifient le monopole. Ce qui nous paraît disproportionné. Il y a d’autres moyens d’assurer la protection du public».
Stanley International Betting est tout de même un des plus grands bookmakers anglais, la société est également cotée à la bourse de Londres. Cette société à une façon assez efficace de procéder aux enregistrements de paris ; les joueurs se présentent parmi les locaux ouvert aux publics, les paris y seront enregistrées pour ensuite être transférer par le biais du réseau télécom sur le serveur de Stanley basé au Royaume-Uni.
En 2009, le public jouera près de 9,9 milliards d’euros incluant 783 millions d’euros pour les pairs sportifs ! Parmi ces chiffres on remarque que 741 millions d’euros ont été misé par les parieurs en se rendant physiquement afin de faire les paris contre 43 millions d’euros depuis Internet.
La société anglaise veut alors tenir tête à la FDJ en devenant son concurrent directe et souhaite pour cela installer des centres de paris sportifs en France même, toutefois les chances de la société sont- elles à la hauteur pour espérer un aboutissement ?!
Souvenez-vous également l’année dernière lorsque la Loterie portugaise était face à Bwin, la Cour Européenne de justice Santa Casa, qui a simplement approuvé les droits des Etats à organiser le marché des jeux d’argent et de paris comme bon leur semble. En ce qui concerne la société anglaise, ses défenseurs accentuent l’importance des risques que comporte cet arrêt potentiellement plus périlleux pour les consommateurs des jeux d’argent sur internet comparé au jeu traditionnel. Enfin en Italie, les deux arrêts de 2003 et de 2007 qui interdisais aux sociétés privés d’installer des réseaux physiques ont été remis en cause par les démarches entreprises de la société Stanley. Maitre Asim Singh déclarera que «Depuis, l’Italie a changé sa réglementation et la société a pu s’y installer»
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