Lundi 8 février, voici la date d’ouverture du procès opposant les casinos réels implantés en France et les sites de jeux d’argent en ligne non implantés en France, mais visant un public français. D’un côté nous avons Barrière, Tranchant et Joagroupe face aux célèbres Unibet, SportingBet, Bwin et 888. La bataille s’annonce dure et compliquée en vu des arguments annoncés par chacun.
A eux trois, les attaquants disposent de plus de la moitié des casinos présents en France, une moyenne a ne pas négliger dans le courant du procès.
Pourquoi attaque-t-il ? La réponse est simple puisque les casinos sur internet, visant un public français, ne sont pas soumis à la législation française qui est des plus rigoureuses. Nous pouvons presque parler de faille dans le système puisque les casinos attaqués ne sont pas implantés en France. Un élément qui est une des premières défenses de Bwin.
Il est vrai que les casinos sur internet prennent une ampleur mondiale. A un tel point, que de nombreux casinos terrestres sont en état de crise et pensent à mettre la clé sous la porte (Casino de Grasse). Toutefois, aucun chiffre exact n’est exprimé dans cette affaire. Il est vrai que personne ne connait, réellement, le chiffre d’affaire des casinos en ligne visant un public français.
C’est pour cette raison que les casinos terrestres veulent obtenir, un euro symbolique en guise de succès. Le but voulu étant d’interdire aux casinos en ligne, cités au par avant, d’obtenir une licence de jeux sur le web.
Une affaire qui va donc bouleverser le commerce des jeux sur internet. A noter que la France doit, durant cette année 2010, ouvrir le marché des jeux d’argents.
Il est vrai que dans de nombreux pays européen, tel que la Belgique, les licences d’exploitations aux casinos terrestres ont été attribuées. Si ce procès est en faveur des casinos réels, il est possible de voir ce procédé en place dans les plus brefs délais.
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