L’American Gaming Association (AGA) s’est alliée à l’Association of Gaming Equipment Manufacturers (AGEM) pour lutter contre la prolifération des machines à sous illégales. Les deux associations ont relevé le danger de ce phénomène sur le plan économique et social. Elles se félicitent que de telles initiatives de lutte commencent à voir le jour dans certains États où la situation est préoccupante comme la Virginie ou encore la Pennsylvanie.
L’AGA et l’AGEM contre les jeux illégaux
Le problème des jeux de hasard illégaux préoccupe grandement les gouvernements. Aux États-Unis, certaines associations ont décidé de soutenir le gouvernement dans sa lutte contre le jeu illégal.
L’American Gaming Association (AGA) est l’une des associations de jeu responsable les plus influentes du pays. Elle prend le problème du jeu illégal au sérieux, et s’est engagée à lutter contre ce fléau à bras le corps. C’est ainsi qu’elle s’est mise en collaboration avec une autre association clé de l’industrie du jeu de hasard, l’AGEM (Association of Gaming Equipment Manufacturers). Tous deux ont décidé de lancer une nouvelle campagne de lutte contre les slots illégaux aux États-Unis.
L’AGA comptabilise plusieurs dizaines d’associations à travers le pays. L’on peut citer rapidement la North American Association of State and Provincial Lotteries, la National Council on Problem Gambling, l’International Center for Responsible Gaming, et la National Indian Gaming Association. À travers cette présence, elle peut mettre en œuvre des actions d’envergure de lutte contre les machines à sous illégales. L’AGA a co-produit avec l’AGEM un document dans lequel elles ont présenté les résultats de leur recherche et quelques solutions. L’une de ces solutions consiste à créer des équipes dédiées à la lutte contre les machines à sous illégales dans chaque État fédéré, et dans l’État fédéral.
Les politiques ouvrent progressivement les yeux face à ce fléau
Le document de l’AGA et de l’AGEM qui porte sur l’industrie du jeu de hasard est très intéressant, car qu’il donne des informations précises. Les auteurs ont montré la différence qu’il y a entre les jeux de hasard légaux et les jeux de hasard illégaux. Ainsi, on trouve les distributeurs, les casinos et les loteries, légaux d’une part et d’autre part illégaux. Les deux associations ont souligné les conséquences désastreuses de la prolifération des jeux illégaux.
Ce document montre que la prolifération concerne tout le pays haut. Certaines zones sont plus touchées que d’autres. Parmi les États les plus préoccupants, les deux associations citent le Missouri, la Pennsylvanie, et la Virginie. Bill Miller, le président de l’AGA, se félicite de pouvoir poursuivre le combat aux côtés de l’AGEM. Il apprécie aussi que les responsables politiques de l’État de Virginie aient compris l’importance de la lutte contre les jeux de hasard illégaux. En effet, ces responsables ont entrepris des initiatives sur le plan législatif, afin de tordre le cou à la prolifération de ce phénomène. Bill Miller espère voir d’autres responsables politiques suivre la même direction et arrêter de simplement identifier et demander des impôts à ces jeux illégaux.
Marcus Prater, directeur exécutif de l’AGEM, apprécie cette nouvelle collaboration et attire l’attention sur le danger que représentent les machines à sous illégales. Il explique que celles-ci mettent en péril l’écosystème légal qui opère des investissements, crée des entrées pour les collectivités, et crée des centaines des emplois. Il ajoute que ces machines à sous abusent des joueurs qui croient jouer à des jeux de hasard, alors qu’il s’agit de jeux destinés uniquement à avantager de la maison.
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